Tant que l'amour durera, il y aura des lettres d'amour
Mon Aimé,
Comme le jour a besoin de la nuit,
Comme la mer a besoin du vent
Comme le violoniste, de son archet
Toi, tu as besoin de mots :
Les mots qui réchauffent le cœur, les mots qui font mal, les mots qui apaisent, les mots qui atteignent leur cible à l’instar des flèches d’Eros.
Bien sûr le temps qui passe a creusé des sillons autour de nos yeux, la passion a fait place à la tendresse mais tu as une place de choix dans mon cœur, Toi mon Pygmalion, qui m’a tant donné et tout appris.
En pays d’Orient tu serais Sultan,
Au pays des neiges éternelles, Empereur
Mais dans mon cœur tu es bonheur !
Annie B
Lundi 2 Octobre 2017
A toi, ma petite tendresse,
Je viens d’arriver à Ny Alesund et déjà je m’ennuie de toi. Je regrette déjà tes yeux tendres, tes mots doux dans le creux de mon oreille, les frôlements de ta main quand tu as quelque chose à me dire et la douceur de ta peau quand je dépose un petit baiser dans ton cou.
Pendant quelques semaines je vais étudier les aurores boréales et mon seul regret sera de ne pas partager avec toi ces moments de grâce et de couleurs. Avec ton absence ils seront seulement scientifiques.
Je regarde la nuit transparente, les étoiles si proches qui scintillent comme des guirlandes de Noël mais tu n’es pas là et toutes ces lucioles de la nuit polaire me donnent envie de pleurer. Tu ne les vois pas avec moi, elles ne veulent rien dire, je ne peux pas t’en offrir une où nous pourrions déposer en secret notre amour et tous les clins d’œil qu’elles me font pèsent un peu plus sur ma solitude. Ici pas d’internet, pas de téléphone, pas d’ondes, priorité à la science et je n’aurai même pas un petit mot de toi, juste le silence.
Mes pensées vont vers toi mon délicieux petit sucre d’orge. Je vais déposer toutes les étoiles sur un fil invisible et t’en faire un collier de lumière et d’amour. Regarde le ciel quand tu recevras ma lettre et tu les trouveras, juste pour toi, vers le Nord, pas très loin de l’étoile polaire.
Douces bises de
Annie Dunord
Mon ami, mon amour,
Voilà seulement quelques heures que nous nous sommes quittés.
Le temps me parait long et vous me manquez déjà.
Cette promenade au bord de la rivière fut un enchantement.
Le regard de vos doux yeux bruns me caressant me fait rougir et me trouble.
Votre main ferme et douce serrant ma taille me fait défaillir.
Le rayon de lune qui nous précédait sur le chemin nous emmenait aux pays des rêves et le clapotis de le rivière berçait notre promenade.
Vos lèvres gourmandes et douces me grisèrent.
Cette nuit je rêverai de vous.
Et vous penserez à moi ?
Mille et mille baisers.
Simonne UIA Septembre 2017
Venise, le 2 octobre 2017
Muse, ma compagne, mon amante,
Tant que l’amour durera, pour toi ma muse, j’écrirai ton nom au présent et au futur, en lettres d’or au firmament
Sur les chemins bordés de chimères des jardins d’Hispahan, pour toi je cueillerai les roses de l’éternité.
D’un croissant de lune, je te ferai une barcarole et nous voguerons vers des rivages poudrés d’or dans l’aube naissante.
Mais pour l’heure, Muse, ma plume se languit de toi. Pourquoi ce silence ? Mes vers n’ont-ils plus l’heur de te plaire ou la neige de mes cheveux t’effraie-t-elle ?
Muse, ma compagne, mon amante, mon cœur est celui d’un enfant toujours prêt à s’émerveiller devant un arc en ciel, à s’enflammer pour un seul de tes regards. Ce regard où la neige étincelle de mille couleurs, où la musique du vent danse sur les nuages.
Muse, ne m’abandonne pas. J’ai mal de toi moi le rimailleur qui ne vit que pour toi.
Muse, je t’aime.
Mireille HEROS - UIA